Quantcast
Channel: Challenge start-up de 20 Minutes » Challenge
Viewing all articles
Browse latest Browse all 23

Common Cents donne un supplément d'âme à nos achats

$
0
0

Pour sauver des vies, cochez la case ci-contre... Le mode d'emploi tout entier de la start-up Common Cents pourrait tenir dans ces quelques mots. En proposant aux consommateurs, au moment de passer à la caisse, d'ajouter le plus simplement du monde un ou deux euros à leur note pour financer une noble cause, la start-up française a, en quelque sorte, démocratisé la générosité.

>>> Retrouvez l'ensemble des articles sur les start-up sélectionnées pour notre challenge

«Notre plateforme permet à chacun de faire quelque chose de bien de manière indolore, explique Nicolas Violette*, cofondateur de Common Cents. C'est simple d'être généreux avec nous.»

Pas besoin de sortir sa CB

Simple et efficace puisque, au cours des premières opérations menées par la start-up, 40% des consommateurs à qui Common Cents a proposé de faire un don ont accepté, avec un don moyen d'un euro. Le ressort de l'engagement? La mise en contexte.

D'abord Common Cents ne déploie son service que chez des vendeurs (en ligne mais également dans de vraies boutiques) de loisirs et de plaisirs. «Parce qu'ils vendent des émotions et que le don, lui aussi, est une émotion», justifie Nicolas Violette. Pas question donc de solliciter votre générosité au moment de régler un contrôle technique ou le détartrage du petit dernier.

Ensuite, la case à cocher pour donner n'apparaît qu'à la toute fin du parcours d'achat. Nous n'avons pas à sortir notre carte bancaire pour faire un don, nous l'avons déjà dans la main pour régler notre achat.

Rêves d'enfants

Enfin, et d'après ses fondateurs c'est la clé, Common Cents adapte la grande cause soutenue à l'univers du marchand. Chez les fleuristes d'Au Nom de la Rose, par exemple, les dons effectués via Common Cents sont reversés à A Rosier Life, une association qui nourrit des enfants au Kenya, le premier exportateur de fleurs coupées vers l'Europe.

Pour Fnac Spectacles, où Common Cents est en cours de déploiement, le don lié à une vente de billets servira à financer la réalisation de rêves d'enfants. «Si seulement 20% des futurs clients de Fnac Spectacles donnent 1 euro, ce sera 85.000 collectés par mois, calcule Nicolas Violette. Ca en fera des rêves d'enfants réalisés.» Dans la foulée, il pourra réaliser le sien, pour 2017 : se déployer en Europe pour récolter plus encore de dons.

*Comme trois autres candidats (malheureusement non retenus) de cette édition 2016, Nicolas Violette a travaillé un temps à 20 Minutes.

____________________________________________________________________________

En savoir plus sur Common Cents

«On ne changera pas le monde mais on peut tous participer à le rendre meilleur.» C'est avec cette conviction de départ que les trois fondateurs de Common Cents, deux Français et un Canadien, ont développé leur entreprise. Car, si la motivation est charitable, la démarche, elle, est entrepreneuriale. Common Cents distribue l'intégralité des dons récoltés à l'association cliente et lui facture des frais de collecte. «Nous prenons à notre charge la mise en place de l'opération, ce qui signifie que l'association ne prend pas de risque, souligne Nicolas Violette. Elle ne peut pas perdre d'argent.» Grâce à son taux d'engagement supérieur aux offres traditionnelles, Common Cents se targue d'avoir fait baisser le coût de collecte pour les associations, le nerf de la guerre pour les acteurs du caritatif.

  • Pour quel(s) projet(s) allez-vous voter ?

 


Viewing all articles
Browse latest Browse all 23

Latest Images





Latest Images